Narcisse Chaillou et sa nourrice

Narcisse Chaillou est un peintre qui s’est fait connaître durant la Commune de Paris, car ils ne devaient pas être nombreux les peintres qui demandaient aux dépeceurs de rats de prendre la pose... Né à Nantes en 1835, Narcisse Chaillou vit un temps dans le village de Baud, où il fait enterrer sa femme, avant d’aller s’installer à Pontivy, situé à 25 kilomètres de sa femme, pour s’y faire enterrer. Il donne à la ville de Pontivy 43 toiles en échange d’une concession à perpétuité...

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Les endroits à éviter en Corse

La Corse est une île qui exploite à fond son potentiel naturel pour en mettre plein la vue à tous les touristes de la planète. Mais derrière la carte postale idyllique, se cache le loup qui chercher à vous manger tout cru. Pour profiter pleinement de votre séjour en Corse, il est donc important de connaître quelques endroits à éviter afin de garantir votre sécurité et votre confort.

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Qui est le mari de Camille Claudel ?

Si vous vous demandez qui est le mari de Camille Claudel, c’est que vous faites partie des rares personnes qui ignorent que Camille Claudel ne s’est jamais mariée. Le seul homme connu dans la vie affective de Camille Claudel est le sculpteur Auguste Rodin. Ce dernier prit plus place importante dans la vie de Camille Claudel, tant sur le plan artistique que personnel. Leur relation tumultueuse a profondément influencé le travail de Camille Claudel et est souvent évoquée dans la biographie de l’artiste. Le mariage tant espéré par Camille Claudel ne fut jamais célébré malgré une promesse écrite par Auguste Rodin. Dans un « contrat de mariage » écrit à titre privé, Rodin s’engage à ne fréquenter aucune autre femme en dehors de Camille et à l’épouser à l’occasion d’un voyage en Italie. La jeune artiste répondra à son amant, dans un courrier daté de 1891 : « Si vous êtes gentil, à tenir votre promesse, nous connaîtrons le paradis » ; mais Rodin ne tint jamais parole et Camille connut l’enfer.

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Camille Claudel Sakountala

Shâkuntalâ (qui signifie « protégée des oiseaux » en langue sanskrite), est un personnage de la littérature indienne ancienne, notamment mise en scène dans la pièce sanskrite « Abhijnanashakuntala » de Kalidasa. Il s'agit d'une jeune femme d'origine divine qui tombe amoureuse du roi Dushyanta. La pièce raconte l'histoire de leur amour, de leur séparation et de leurs éventuelles retrouvailles. Sakountala est souvent considérée comme un symbole de féminité idéale et d’amour romantique dans la culture indienne.

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Camille Claudel : avortement

Le sujet est sensible, car parmi tous les drames vécus par Camille Claudel, il est rare d’évoquer l’éventualité de naissances avortées, ou mieux : l’existence d’enfants cachés.

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La sexualité d’Auguste Rodin

Lors d’une invitation chez Monet, Auguste Rodin invité passa le temps du dîner à regarder les quatre filles du peintre avec tant d’insistance que, l'une après l'autre, elles décidèrent de quitter la table. Auguste Rodin, sous couvert de son aura d’artiste de génie, ne cachait donc plus sa fascination pour les corps... Mais en regardant avec insistance ces quatre jeunes femmes, que cherchait-il ? La transe créatrice dans les replis de leur froufrou ? L’inspiration dans leurs mimiques intimidées ? L’excitation qu’il sait éprouver devant un corps qu’il déformera dans la matière ? Ou ne cachait-il plus sa vraie nature : celle d’un voyeur obsédé sexuel ? 

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Où voir les sculptures de Camille Claudel ?

Camille Claudel a beaucoup détruit : des amitiés, des relations amoureuses, des sculptures et enfin ses dernières illusions. Mais malgré son obsession, durant les trois années qui ont précédé son internement, de briser toutes ses créations, il reste encore le moyen de constater l'évidence de son génie artistique. Il suffit pour cela de visiter des lieux emblématiques, ou moins connus, qui ont, par intérêt et opportunisme, et au nom de la reconnaissance artistique que tout créateur doué d’un minimum d’inventivité mérite qu’on lui accorde, fait une place prépondérante à Camille Claudel.

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Film Camille Claudel avec Isabelle Adjani

Le film "Camille Claudel" de Bruno Nuytten est un biopic retraçant une partie de la vie de la sculptrice française Camille Claudel. Sorti en 1988, ce film a obtenu plusieurs récompenses aux Cesars 1989, à une époque où les films retraçant la vie d'un artiste n'étaient pas encore à la mode :

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Camille Claudel morte de quoi ?

Camille Claudel est déclarée morte le 19 octobre 1943. Si vous souhaitez connaître la cause de la mort de Camille Claudel, il faudra aussi vous intéresser à la suite, car elle est à l’image de ses trente années d’internement : inhumaine.

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Alfred Boucher et Camille Claudel

Alfred Boucher est né le 23 septembre 1850 à Bouy-sur-Orvin, il est mort le 18 août 1934 à Aix-les-Bains. Il fut le premier maître de Camille Claudel et c’est lui qui permit à Camille et Rodin de se rencontrer. Tout commence lorsque Alfred Boucher s’installe Nogent-sur-Seine pour travailler en tant qu’élève puis apprenti aux côtés du sculpteur Ramus. Son talent est reconnu assez vite, puisqu’il reçoit des bourses de la ville et du département, ce qui lui permet ensuite d’entrer à l'École des beaux-arts de Paris.

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Narcisse Chaillou et sa nourrice

Narcisse Chaillou est un peintre qui s’est fait connaître durant la Commune de Paris, car ils ne devaient pas être nombreux les peintres qui demandaient aux dépeceurs de rats de prendre la pose... Né à Nantes en 1835, Narcisse Chaillou vit un temps dans le village de Baud, où il fait enterrer sa femme, avant d’aller s’installer à Pontivy, situé à 25 kilomètres de sa femme, pour s’y faire enterrer. Il donne à la ville de Pontivy 43 toiles en échange d’une concession à perpétuité...

Plus Narcisse que Chaillou...

Narcisse, c’est le beau garçon par excellence. Si accaparé par sa jolie frimousse, qu’il en néglige le monde et les gens qui l’entourent. Dès sa naissance, un devin lui prédit une longue vie, mais à condition qu'il ne contemple jamais son visage. Drôle de conseil donné à un être qui, heureusement pour lui, peut compter sur sa maman, et non sa nourrice, la nymphe Liriopé, pour veiller à ce que son fils ne devienne pas le fanatique de sa propre personne.

Seulement voilà, Narcisse grandit, il devient un homme fort et fort beau, ce qui attise les convoitises des nymphes du pays, ces dernières lui faisaient les yeux doux. Narcisse ne se préoccupe pas d’elles, on peut dire qu’il les méprise, en raison de cette conviction : sa beauté, dont il a conscience sans avoir pu vérifier son intuition, mérite mieux que ces « groupies » mythologiques. 

Parmi les nymphes éconduites, il y a Écho. Trop bavarde au goût de Hera, la femme de Zeus, elle a été condamnée par les Dieux à ne plus parler. Elle n’a droit qu’à une chose : répéter la fin des phrases prononcées par d'autres. La conséquence de cette punition est simple à entrevoir : Écho est amoureuse de Narcisse, mais elle est dans l’incapacité de lui avouer son amour. Elle le suit donc en cachette en espérant que Narcisse lui accorde un mot ou un regard...

Un jour, Narcisse se perd dans la forêt. Il se met à crier : «  Il y a quelqu’un ? », mais l’écho qui lui répond provient d'Écho la nymphe incapable de lui dire simplement : « Je suis là mon amour... ». Restée cachée derrière un arbre, la nymphe ne fait que répéter les derniers mots de Narcisse qui, lassé de ce dialogue de sourd, exige que Écho sans aille. La nymphe obéit, résignée elle part se cacher dans une grotte avant de dépérir de chagrin.

L’attitude de Narcisse ne plaît aux Dieux qui font appel à Némésis, la déesse de la vengeance, afin de punir celui qui, en raison de son arrogance et de son absence de sentiment, a provoqué la mort d’une nymphe. C’est ainsi qu’un jour, alors que Narcisse s'abreuve à une source, le reflet fait miroiter le visage parfait d’un jeune homme qui sourit. « Bon sang mais c’est bien sûr ! », se dit Narcisse qui a de la jugeote quand ça l’intéresse ; ce beau visage est le sien, il est donc bien ce qu’il espérerait : beau comme un Dieu... Cette dernière incartade n’est pas fait pour calmer les Dieux, justement, qui vont obliger Narcisse à se mirer sans répit, c’est-à-dire en continu. Sans se nourrir et sans boire, Narcisse va mourir sur la berge de la source et laisser en souvenir une jolie fleur jaune, un peu courbée, elle aussi, en direction de l’onde hypnotique...

Portrait de ma nourrice

Le Narcisse peintre a donné des toiles à la ville de Pontivy pour entretenir sa tombe, mais qu’en est-il de celle de sa femme du village de Baud, puisque les deux époux ne sont pas enterrés dans le même cimetière. Moins pertinents que les Dieux, les élus du Conseil Municipal de Baud ont même donné, à une salle de réunion du village, le nom de Narcisse Chaillou (on a les monuments qu’on mérite). En entretenant le mythe d’un peintre « qui a connu son heure de gloire au temps de la Commune de Paris », ces élus participent à faire de Narcisse un exemple, alors que le narcissisme est un défaut ; mais peut-être pas en politique...

Il est d’ailleurs plutôt amusant que le tableau, ou l’un des tableaux, le plus célèbre de celui qui s’aime bien mette en scène sa nourrice. Une brave femme édentée qui a pris la pose sans états d’âme, peut-être soumise aux injonctions de son ancien rejeton : « Vas-y... Vain Dieu... Ouvre moi mieux cette belle bouche que t’as... Qu’on y voit l’intérieur de ton âme, ma belle... Pense à la postérité... Quand dans cinquante ans les gens diront : c’est la nourrice à Chaillou ? Et qu’on leur répondra, c’est surtout la preuve qu’on peut avoir été la reine de Narcisse et refuser de porter des couronnes ! » 

Mais pour en savoir plus sur Narcisse Chaillou, le mieux est de lire le Guide culturel que le Docteur Guido lui consacre, en cliquant sur ce lien.